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DOCUMENTS |
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Il Gioco delle Soluzioni (Le jeu des solutions)
de Carla Vestroni, 28 min.
(Roma). Le film compose le retrait d’Ann Price entre la
mer de Cornouailles où vivait sa mère Joan, et la campagne de
Devon où vit la protagoniste. Pour Ann la vie a une échéance
naturelle d’arrangements, la seconder nous aide à
résoudre les problèmes et à faire ordre. «La vie est un jeu
des solutions, une forme d’art, ça suffit d’avoir les
ingrédients corrects et elle est parfaite.» La voix d’Ann,
ironique, joyeuse et nostalgique, révèle le mélange – de vie et
mort, nature et couleurs, relations intimes avec choses et
humains – que monte dans sa recette de vie. En anglais,
sous-titré. |
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La Luna di Kiev (La lune de Kiev)
de Marcella Piccinini, 22 min.
(Bologne). Un autobus dirigé vers Rome part chaque
semaine de Kiev pour arriver à destination après trois longs
jours. Les femmes que nous appelons badanti sont les
voyageuses: un voyage fait seulement d’images qui en racontent
l’expérience, le détachement de leurs terre et liens, pour venir
en Italie. L’histoire qu’on veut exposer c’est l’histoire de
femmes, d’une terre, d’une nation. Femmes qui vient aider nos
vieillards/es, et qui en parlent comme d’une deuxième famille.. |
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Storia del movimento femminista in Italia (Histoire du
mouvement des femmes
en Italie)
de Lorella Reale, 94 min. (Rome). Cette histoire du
mouvement des femme, de l’après-guerre jusqu’à nos jours, est
racontée en deux parties – la première de 1945 à 1968, la
deuxième de 1968 au temps présent - en utilisant des répertoires
vidéo de la Radio Télévision italienne, la chronique noire, le
cinéma et la musique, et les interviews à beaucoup de femmes
contemporaines témoins de l’époque (historiennes, philosophes,
journalistes, gynécologues, juristes…) |
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Roska
de Ásthildur Kjartansdóttir, 78 min.
(Reykjavik, Islande). Le documentaire est dédié a
Róska Óskarsdóttir, connue comme Roska (1940-1996),
éclectique personnage parmi les plus célèbres de l’art islandais
contemporain. L’auteure se donne la tache ardue de canaliser en
images l’histoire d’une artiste, peintre, photographe,
directeure indépendante, féministe, anarchique, surréaliste –
qui a vécu pendant 30 ans à Roma. Une «prêtresse de la liberté».
En original, sous-titré. |
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Inventata
da un dio distratto (Inventée par un dieu distrait)
de Marilisa Piga et Nico Di Tarsia, 45 min.
(Cagliari et
Rome).
Le
film est dédié à Maria Lai,
artiste née en 1919 à Ulassai en Sardaigne. À travers sa voix
narrant et visionnaire, à laquelle les auteures ont confié un
rôle d’affabulation, le film accueille et apprend contes et
légendes autochtones ou cosmiques, qui seraient indicibles si
elle n’avait pas été inventée par un dieu distrait.
En entrant et en sortant de ses livres d’artiste, Maria Lai
offre un témoignage de soi-même et de 1900, mais elle garde
encore – entre les lignes et les mots – de nouveaux secret et
d’autres histoires. |
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Donne contro l’in-differenza (Femmes contre l’in-différence)
de Laura Cardone, 4 min.
(Lecce). Citations et images montées par l’auteure en
septembre 2007, après “une nuit riche de mémoire, pensées
et inspiration,” comme document conclusif du cours Femmes,
Politique et Institutions organisé et dirigé par la prof.
Marisa Forcina de l’Université de Salento, «une grande femmes à
laquelle je dois aujourd’hui vraiment beaucoup!» dit Laura. |
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Nella Casa di Borgo San Nicola (Dans La Maison de Borgo
San Nicola)
de Caterina Gerardi, 62 min.
(Lecce). Tourné dans la prison féminine de Lecce, ce
travail – sans préventions et sans indulgences, à travers
interviews et rencontres – étude la vie, les
considérations, les expectatives et les nostalgies d’un group de
femmes détenues pour le crime d’association de type mafioso
en régime d’haute sécurité. Caterina Gerardi affirme que: “La
prison n’est pas faite pour les femmes.” |
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Meio de pesce che d’oio santo
(Mieux
de poisson que d’huile sainte)
de Roberta Saccoccio, 30 min.
(Civitanova Marche). Elles vont dans les rues, parmi les
piétons et les autos, elles traînent un chariot à deux roues
et hurlent à voix forte: nous sommes à Civitanova Marche et
elles sont les “pesciarole”, les vendeuses de poissons, figures
historiques pour les résidents et hors d’époque pour les
touristes. Mais presque tout le monde en ignore le passé. Qui
sont donc ces femmes? Quelles sont leurs origines? Meio de
pesce che d’oio santo raconte la vie des dernières
“pesciarole” de Civitanova en parcourant à nouveau, avec leurs
histoires, plus de 50 ans d’histoire. |
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Le Famiglie Arcobaleno (Les Homoparents),
de Lucia Stano et Nadia Dalle Vedove, 22 min.
Lucia Stano et Nadia Dalle Vedove travaillent ensemble depuis
des années et réalisent des courts et des documentaires. La
syntonie de leurs gouts et l’intérêt pour les mêmes thèmes leur
fit fonder l’étude de production Fåröfilm, nom inspiré par l’ile
homonyme (Fårö) où Ingmar Bergman vécut longtemps. Ce travail a
été réalisé pour présenter l’Association Homoparents
Arc-en-ciel au cours d’un important congrès qui eut lieu à
Milan en novembre 2006. |
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B-movie, ragazze in B (B-movie, gosses en Ligue 2)
de Silvia Novelli,
25 min.
(Turin). C’est une histoire de passion. Un vidéo sur le
football féminin, un monde inconnu et riche de lieux communs,
exemple éclatant de comme dans certaines réalités les femmes
soient encore aux bords. Un prétexte pour montrer que le
changement culturel a pourtant enrichi aussi un monde
conservateur comme ce du ballon. Parmi les vainqueurs de
Anteprima Spazio Torino 2002, finaliste à Torino
Film Festival 2002 dans la section Espace Turin, vainqueur
du Luzzara Short Film Festival 2003, section
documentaires. |
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Francisca, Concetta, Catarina e Maria
de Vivian Celestino, 14 min.
(Caltanissetta).
Les protagonistes des romans
de Maria Attanasio, l’écriture, la vie. Trois
micro-histoires racontées par petits pivots: un mosaïque visuel
rend les événements stratifiés dans le temps. Le conte bouge sur
trois plans : les mots de l’écrivaine, les évocations
figuratives, le texte. Trois registres visuels, où les vies des
protagonistes prennent forme dans les mots et les images.
Figures représentatives d’un univers tendre et léger, et
pourtant «résistent» aux injustices, à toute. |
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Voci di donne native e migranti (Voix de femmes natives
et migrantes)
de Rossella Piccinno, 14 min.
(Supersano,
Lecce).
Les femmes de Naemi
- forum des femmes
Natives
et
Migrantes
de Lecce, constitué pour favoriser la connaissance, l’inter
culturalité et la liberté sociale et personnelle des femmes de
toute âge, provenance, foi, culture – affrontent dans cette
enquête les thèmes de la difficile condition des immigrés/es au
Salento, surtout à propos des droits de citoyenneté, et de la
ségrégation et exploitation de beaucoup de badanti. |
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A cavallo tra i mondi (A cheval entre les mondes)
Parcours de visibilité lesbienne en Italie
de Cristina Capone (Sirka), 46 min.
(Bologne). “J’ai grandi avec la peur du mot lesbienne,
et j’ai évité pendant des années de le prononcer. Je vois que
beaucoup de femmes le font encore, se déguisant avec des
sobriquets, des jeux-de-mots, se contentant de noms choisis par
d’autres… L’idée de ce documentaire naît du désir d’écouter la
réalité que les lesbiennes italiennes vivent aujourd’hui. Où,
comment et quand nous nous permettons d’être visibles et de pas
nous préoccuper du jugement des autres. J’espère donner un peu
de courage et de force aux lesbiennes plus isolées, cachées.
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L’altro ieri
(L’avant-hier)
de Gabriella Romano, 25 min.
(Rome). C’est le premier documentaire sur l’homosexualité
féminine en Italie pendant le fascisme. Cinq femmes
décrivent l’atmosphère de l’époque, faite de répression, peur et
surtout silence. Leur narration nous conduit dans l’espace
limité que les femmes étaient obligées d’occuper dans la société
de la période, et nous révèle en même-temps la richesse de leur
monde intérieur, les aspirations, les rêves, les désirs
dissimulés. Le documentaire, d’histoire orale, utilise matériel
de propagande fasciste, qui montre le type de femme imposé par
le régime, et images extraites de films didactiques
nord-américains tournés en Italie pendant le Fascisme; ceux-ci
sont des documents exceptionnels de la vie quotidienne, car ils
sont parmi les très rares non soumis à la complète censure du
régime. |
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Il nostro sguardo (Notre regard)
de Gisella Bianchi, 41 min.
(Milan). Ce travail documente le projet de formation
réalisé par l‘association Crinali de Milan avec
l’association Rreshen Gruaja per progress du district de
Mirdita en Albanie. Le projet surgit de la relation d’amitié et
solidarité que s’est crée parmi des femmes qui se sont mises
profondément en jeu, à titre volontaire, pour construire des
ponts de connaissance et compréhension entre cultures
différentes. Les femmes en Albanie vivent encore dans une
dimension d’exclusion sociale. Le chemin est long mais les
femmes, dès toujours patientes, savent tisser des trames
capables de transformer le lieu où elles vivent. C’est seulement
de la conscience, en effet, que le regard naît: notre regard.
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Venezia – Una donna
(Venise – une femme)
de Anette von Zitzewitz, 82 min.
(Berlin). À travers des très différents contes de vie de
femmes, de 1500 jusqu’à aujourd’hui, une histoire de Venise au
féminin. Studieuses d’histoire et artistes vénitiennes nous
accompagnent dans un voyage le long des sestieri
vers les lieux branchés à plusieurs vénitiennes excellentes.
Nous rencontrons religieuses, courtisanes, artistes,
propriétaires au centre de fameux salons du Ghetto, orphelinats
et conservatoires féminins (hôpitaux), la lutte ouvrière des
impiraresse, les estafettes de la Résistance antifasciste et
les initiatives contemporaines. En langue originale, voix en
italien. |
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La prima volta (La première fois)
Le vote aux femmes a 60 ans
de Antonella Restelli, 50 min.
(Bologne). Le film est dédié à Nadia Gallico Spano,
Mère Constituante avec autres 20 femmes (parmi 556 totaux).
Avec elle, Isolina Turrini, estafette partisane, Katia Zanotti,
parlementaire Démocratique, Luna Cosenza, étudiante, et Rita
Borsellino, construisent une trame passionnée de l’histoire –
depuis la conquête du vote en 1946 jusqu’aux manifestations des
nos jours.. |
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Grazie a tutte! (Merci à toutes!)
de Cristina Comperini, 13 min.
(Bologne). Rome, 24 novembre 2007, Manifestation nationale
contre la violence masculine contre les femmes.
Un documentaire sur la force politique et l’énergie avec
lesquelles les femmes sont allés dans les rues, avec leurs
corps, en première personne, sans déléguer. |
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Chiara Carrer
Au monde de l’illustration pour les enfants
de Elisabetta Lodoli, 23 min.
(Rome). Dans ce portrait de Chiara Carrer, une des
plus grandes illustratrices italiennes contemporaines, la
directrice accompagne l’artiste, en explique la technique et en
montre les intentions artistiques principales. Au monde réel
d’où surgit l’univers fantastique et vaporeux des pages
illustrées, et aux mots de l’illustratrice, s’alterne le montage
des images de ses dessins, de ses personnages, de ses livres. En
résulte un dialogue entre le langage expressive de Chiara et
l’expression cinématographique d’Elisabetta: la rencontre entre
deux façons de regarder, raconter, réinventer la réalité. |
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Reinalda del Carmen, mi mamá y yo
(Reinalda
del Carmen, maman et moi)
de Lorena Giachino Torréns, 85 min.
(Santiago, Chile). La directrice cherche récupérer et
reconstruire l’histoire de la relation entre sa mère
Jacqueline Torréns Rein, qui a perdu la mémoire après une
décompensation diabétique, et Reinalda del Carmen, sa meilleure
amie à l’Université, militante du Parti Communiste emprisonnée
et disparue pendant la dictature et la répression
chiliennes. À travers témoignages et itinéraires dans les
panoramas de cette amitié, se montrent les traces du lien entre
Jacqueline et Reinalda, qui était enceinte lors de sa
séquestration. Un destin que nous ne connaissons pas: un acte
manqué dans la récupération de la mémoire; une réflexion sur
l’amitié, la maternité et la perte. En chilien, sous-titré. |
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Ladyfest Grenoble
de Séverine Rambaud, 15 min.
(Turin).
Ladyfest naît en 2000 à Olympia, aux Etats Unis, comme événement
non commercial organisé par des femmes pour des femmes. Pour
célébrer et encourager le travail artistique, organisatif et
politique des femmes. Dès ce moment-là, les Ladyfest ont été
nombreux, différents, hétérogènes – en Europe aussi. Ce
documentaire a été tourné au cours du Ladyfest de Grenoble, au
mois de mai de 2007. Les images de quelque spectacle, les
workshops, les soirées – mais surtout les interviews avec
des femmes présentes – nous parlent d’autogestion, visibilité,
communauté, politique… |
COURTS |
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Un’ora di lavoro, cent’anni di bellezza (Une heure de
travail, cent ans de beauté)
de Réjane Kerdaffrec, 32 min.
(Paris). À Corigliano d’Otranto, un petit pais de
Grecìa salentina, tante Dina accueille sa nièce Clara:
elle arrive de Paris, a eu des problèmes à l’école, et surtout
vit des gros conflits avec ses parents, qui décident l’envoyer
chez la famille du père. Dina ne sait comment se conduire avec
cette nièce adolescente; tout est très difficile à cause d’une
différence non seulement de langue mais aussi de génération et
de culture. Il y a pourtant la vieille Lucia, une voisine, qui
depuis toujours réalise des typiques broderies… |
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Lisbonsensible
de Eleonora Ievolella, 47 min.
(Milan).
Chiara est une fille en crise;
une nuit elle rêve sa grand-mère, qui lui dit qu’elle va partir
pour un voyage, et lui assure que “là où l’eau rencontre la
pierre”, elle trouvera son vrai Soi. Commence ainsi une
aventureuse recherche que la conduira à Lisbon: un voyage à la
découverte de lieux, mœurs, gens, mais aussi et surtout un
voyage intérieur. |
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La grande menzogna
(Le grand mensonge)
de Carmen Giardina, 14 min.
(Rome). 1957. Anna Magnani est aux Etats Unis,
invitée à la cérémonie des Oscars (elle en a gagné un l’année
précédente) et Bette Davis ne se laisse pas échapper l’occasion
de la connaître et de l’inviter chez soi. A l’aide d’une
interprète les deux actrices s’échangent des compliments et des
flatteries… |
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Split
de Luki Massa, 12 min.
(Bologne).
Camilla et Sofia se sont
donné rendez-vous pour discuter d’un problème relatif à leur
domaine de recherche, c’est-à-dire la philologie. Parmi des
discours passionnés à propos d’une mystérieuse particule -za et
la question cruciale et brulante de l’intransitivité scindée, la
tension entre elles monte… |
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Una mela al giorno (Une
pomme
par jour)
de Emanuela Cau, 15 min.
(Cagliari).
Un group de filles et garçons font irruption furtivement dans
plusieurs maisons… avant de s’en fuir à nouveau ils/elles y
déposent une pomme. Seulement à la fine on découvrira la raison
de ces insolites visites. |
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Art. 29
de Silvia Eleonora Longo, 11 min.
(Milan). Une femme, complètement paralysée après un accident,
vit son état d’isolement et incommunicabilité, la réclusion dans
sa maison, le lent s’écouler des heures, toute pareilles. Son
mari et sa fille adolescente ne lui parlent pas, ne la touchent
pas, la perçoivent presque comme un objet. La seule qui conserve
une relation de communication avec elle est sa physiothérapeute,
que nous découvrons être… |
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The Attack of the Bride Monster
(L’attaque du monstre épouse) de Vicky Boone, 17 min.
(Austin, Texas) Leslie Belt, qui a écrit le sujet, dit:
Au centre de ce film il n’y a pas la question si les
homosexuel/les devraient avoir le droit de se marier, mais si
nous devrions nous marier seulement parce que nous pouvons le
faire. On raconte la triste histoire du monstre épouse qui
déchire la relation de Betty e Stella. Stella devient de plus
en plus obsédée par l’idée qu’elles doivent se marier…En
anglais, sous-titré. |
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Amelia
de Chiara Idrusa Scrimieri, 17 min.
(Bologne, Lecce). Amelia passe le temps, ou plutôt elle
espère que le temps passe, a 94 ans. Elle écrit, elle lit, elle
se mouche, regarde d’un yeux myope et distrait la télévision,
fait ses exercices de gymnastique. Et elle rêve d’être sur une
ile déserte, seule et nue, ou submergée dans l’eau, comme quand
elle était jeune. |
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Il pelo nell’occhio (Le poil à l’œil)
de Consuelo Pascali, 10 min.
(Fregene). Alina vit sereinement sa diversité, mais elle
est déridée par un group de gens de son âge, à cause de ses
étrangetés. Mais… attention… personne est parfait. Le film,
qui a obtenu le Prix Ferrarelle pour le meilleur scenario au
Capri Film Festival, a été aussi sélectionné au Portello River
Festival et au Dams Film Festival. |
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Rappresentazioni
(Représentations)
L’université comme laboratoire théâtral, de Maria Francesca De
Pasquale, 13 min.
(Maglie). Collage de moments significatifs du parcours de
formation – à la recherche du sens à donner à sa propre vie
– achevé par Maria Francesca, fille affectée de la syndrome de
Down, avec l’aide de sa famille, d’amis et amies sensibles, et
de l’Université de Lecce. |
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Ciò esula (Cela ne fait pas partie)
de Maria Inversi 50 min.
(Rome). Monologue théâtrale. La protagoniste Luciana est
face à la court d’un tribunal: avec pleine conscience de la
limite entre bien et mal, et en distinguant parfaitement entre
raison et sentiment, amour et désolation, beauté et misère –
elle accuse son homme Mario, qui lui a fait connaître le sexe,
l’a plusieurs fois faite avorter, l’à mariée… a enfin eu avec
elle un fils qu’elle aime plus que soi-même… |
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E’ femmina, no?
(Elle est une femelle, n’est-ce-pas?) de
Silvia Novelli, 17 min.
(Turin). Turin, futur proche. Dans une maison de
balustrade, microcosme qui reproduit une société italienne
toujours moins laïque, vivent les “familles” – avec leurs droits
– et tous les autres. Parmi ces derniers, deux filles ont un
désir. Masi la réalité… est-elle toujours ce qu’elle parait? |
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Tilt
du MovingKnickersCollective, 12 min.
(Collectif de cinq femmes de Newcastle, Grande Bretagne). To
tilt signifie incliner, tourner, miser,
lutter, accuser. Que va-t-il passer si cinq
femmes vont longuement se promener – dans la provinciale petite
ville de Newcastle, en Grande Bretagne – avec des jouets sexy
dans les pantalons? Il arrive qu’elles tiltent l’une vers
la autre, avec curiosité et confiance, et créent une espace où
se montrer. Un film sur la masturbation féminine et sur
s’assumer le contrôle de nos vies sexuelles. En anglais,
sous-titré. |
DOCUMENTS
VIDEO ART |
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Luci In The Sky
(Lumières in The Sky)
de Sabrina Mazzuoli, 16 min.
(Florence). Lumières in The Sky est une intime vision des
moments que tout le monde peut rencontrer dans la vie. Les corps
des filles, situés dans des paysages différents, bougent dans
l’espace, en changeant leur dynamique, leur rythme, leur sens,
et en décrivant par leurs attitudes un instant d’attente,
de félicité, de lutte, de chute. La
narration, distribuée en chapitres, prend la forme d’un conte de
fées relaté sans mots, qui détruit et reconstruit un mur de
petit briques. C’est la vision de l’auteure, mais le film veut
suggérer une idée plutôt que l’imposer, il veut faire imaginer
en nous laissant la liberté d’interpréter les lignes
principales. |
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Le inutili
coincidenze
(Les
inutiles coïncidences)
de Cristina Savelli, 3 min.
(Florence). POESIE ECRITE PAR UNE FEMME POUR UNE FEMME
Le inutili coincidenze
a Monica Les inutiles coïncidences
- à Monica
In principio è stato il pensiero Au
début c’était la pensée
- dolore sommesso -
douleurs soumis
scivolato trasversale
glissé transversal
che riaprivi e curavi -
que tu rouvrais et soignais -
compagno costante
copain constant
anteposto e lontano dalla co(no)scienza… antéposé
et loin de la con(ais)science |
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Questa notte è volata via
(Cette nuit est volée) de Elisa Bertolotti, 6 min.
(Milan).
Une femme enceinte se réveille
dans la nuit. Elle sort lentement de son lit,
sans faire de bruit. Elle se plonge dans une cuvette et commence
à nager avec des poissons, des poulpes, des étoiles de mer,
jusqu’à sortir a nouveau de l’autre côté du monde, au milieu
d’un bois… |
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Appunti per
un esserci
(Notes
pour un y-être)
de Monica Petracci, 4 min.
(Forlì). Monica nous dit: C’est la question sans
réponses, qui nous anime. Qui trouve sa raison dans la sonorité.
C’est le palpitant mystère qui déménage les choses.
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Fancy
de Eleonora Ievolella, 9 min.
(Milan). Le chemin de Fancy de l’herbe au goudron: un
voyage à travers automobiles, hommes, animaux, lumières,
klaxons… eau. Un être naturel accède au monde civilisé, en reste
enchanté et épouvanté en même temps: souvent l’intégration n’est
pas possible, et celui/celle qui ne réussit pas à entrer dans le
système est obligé/e de s’en fuir…Le retour à la nature, à
l’eau, à l’origine de toute chose est pourtant aussi un signal
de la pureté d’un univers intact, aux bords du nôtre. |
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Le
Amazzoni (Les Amazones)
de Grazia Dentoni,
15 min.
(Sinnai,
Sardaigne). Une recherche, un documentaire, une fiction,
un melting pot de langages au service d’un contenu.
L’auteure est intéressée à documenter poétiquement les
parcours féminins. Il s’agît de la première étude d’une
série: il y a des individus de sexe féminin qui se racontent,
qui expriment leur difficulté a conduire son existence tout en
sauvant la dignité d’être femmes.
Frammenti di libertà
(Fragments de liberté)
5 min.
Deux femmes épuisées par les constrictions liées à la
vie en ville décident courir à la campagne pour accomplir un
acte psycho magique.
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Hors
Concours |
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L’ordine delle stelle (L’ordre des étoiles)
de Milli Toja, 95 min. (Turin 2008) Trois femmes à cheval et en
manteaux arrivent à une maison en cherchant un mystérieux ballot.
Entre le bouleversement de leur hôte et la conscience d’une
confondue psychanalyste, se déroule l’histoire de cette chasse
au trésor, parmi intrigues, magies et présences obscures. Les
étoiles nous octroient des indications qu’il faut suivre et
interpréter; elles nous donnent et elle nous quittent énergie.
Suivre leur parcours est difficile, et de plus il faut le faire
vite, pour éviter que les pierre du savoir soient
détruites. |
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La Visita (La Visite)
Une rencontre imaginaire avec Germaine Dulac, de Ester Carla de
Miro d’Ajeta, 68 min. Tourné en 1998. La visite à
laquelle on assiste,
racontée aussi avec des matériaux authentiques, se déroule en
printemps de 1941. Germaine Dulac, vieille socialiste et membre
du Front Populaire, après l’occupation allemande de Paris
s’est refugiée en Provence, et vit dans une maison de campagne
avec son amie Marie Anne Malleville. Ici, où elle a amenés
photographies, livres, mémoires de sa carrière, Germaine reçoit
un jeune directeur italien qui désire connaitre son travail…
|
Bureau
info@nelnomedelladonna.org
Milli Toja
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Donatella
Massara
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Giovanna
Foglia & Fiorella Cagnoni
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